Les Mondes d'Ewilan
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Les Mondes d'Ewilan

RPG inspiré de l'oeuvre de Pierre Bottero.
 
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 Elyannor Lev-Méïan

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AuteurMessage
Elyannor
Admin et Alavirienne
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Elyannor


Nombre de messages : 103
Date d'inscription : 25/09/2008

Elyannor Lev-Méïan Empty
MessageSujet: Elyannor Lev-Méïan   Elyannor Lev-Méïan Icon_minitimeDim 28 Sep - 20:12

Nom : Lev-Méïan

Prénom :Elyannor

Age :19 ans

Rang : elle ne le sait pas

Caractère : Elyannor possède un caractère très marqué, empreint d'indépandance. Au premier abord, elle peut paraître un peu distante, en quète de liberté, mais se révèle être une amie fidèle. Très agile et rapide (elle a passé sa vie dans un village perché au sommet d'une montagne), elle est une redoutable combattante. Elle a la langue bien pendue et joue de la parole aussi bien que de ses mains. Toutefois, elle possède un grand amour propre (ne serait-elle pas un peu orgueilleuse?) et ne tient pas particulièrement bien en place, ayant un tempérament très libre et nécessitant un grand espace pour bouger, courir, sauter... Elle est extremement curieuse, ce qui l'attire dans de nombreux ennuis, et désir tout savoir. Elle deteste en particulier trois choses: qu'on l'énerve (elle n'hésite pas alors à mettre une claque à son interlocuteur), qu'on la traite comme une enfant (elle aura quand même bientôt 20 ans!!!) et qu'on ne réponde pas ou presque pas à ses questions (aucun remède: elle aura sa réponse, coute que coute!!!).

Physique ( 2 lignes minimum ) : Elyannor est une jeune fille venant des montagnes du Poll, à la silhouette élancée. Taillée pour les courses en haute montagne, elle a des muscles fins, un visage mince au teint pâle, une longue chevelure d'un noi noir de jais et des yeux sombres et vifs. Bien que noirs, ses yeux varient de couleurs en fonction de son humeur. Ainsi, en colère, ils sont noirs d'encre, et lorsqu'elle est vraiment très heureuse, ils se teintent d'azur et de turquoise. Elle a, noué au poignet droit, trois minces fils de coton noir, tressés por obtenir un fin bracelet incassable. Elle est vêtue d'une paire de guêtres et d'une tunique de tissus sombre, attachée par une lanière de cuir(dont elle se sert bien souvent) à sa taille. L'hiver, elle s'enroule dans un poncho de laine noire. Elle chausse le plus souvent des bottes, mais en été, elle aime bien rester pieds nus.

Histoire ( 3 ou 4 lignes minimum ) :
Les souvenirs d'Elyannor remontent à son anniversaire de trois ans, sa première randonnée. Elle vivait alors dans le village le plus perdu et escarpé de la chaîne du Poll, portant le nom d'Ilsobek, habitant seule avec un très vieil homme dont elle pensait qu'il était son grand-père ou autre personnage de ce genre. A tout bien réfléchir, c'est une des seules choses qu'elle n'a jamais cherché à découvrir. Voir la montagne, y marcher, y courir, y sauter, escalader des pics rocheux, boire dans les lacs naturels, se perdre, dormir à la belle étoile, retrouver son chemin et se reperdre à nouveau furent les premières aventures qu la jeune fille vécut, et la soif d'autres histoires l'accompagna toute sa jeunesse vagabonde. C'est à l'âge de 8 ans qu'Elyannor connut sa première réelle question (oh, elle en posait déjà plus que nécessaire, éxigeant une réponse précise à chaque fois, mais celle ci la marqua)

La fillette s'avança doucement vers le fauteuil que son "grand-père" ne quittait jamais.
-Grand-père, pourquoi ne sors-tu jamais?
-Il n'y a rien dehors, que la mort, répondit-il d'une voix rauque.
Elyannor fronça les sourcils. Cette réponse ne lui plaisait pas.
-Il n'y a pas la mort, dehors, il y a la vie, murmura-t-elle.


Après cet épisode, Elyannor tenta maintes fois de prouver à cet homme que la vie était dans la montagne, mais il se mura peu à peu dans un silence profond, devenant de plus en plus taciturne et muet. Il se mit même à la gronder pour un oui et pour un non, avec des paroles de plus en plus blessantes. La jeune fille répliquait au début avec assurance, mais il devint si méchant qu'elle faillit en venir aux mains. Au bout d'un moment, ils ne se parlaient plus que pour se disputer, hurlant à tout bouts de champs. Elyannor vécut ainsi plus de 7 ans. Mais elle n'y tenait plus, et passait le plus clair de son temps à l'extérieur. Un jour...

Elyannor remonta vivement l'allée menant à sa maison. En passant, elle sauta un rocher d'au moins un mètre qui lui barrait le passage. Elle avait grandi et ne ressemblait plus à la fillette qui demanda un jour à un vieil homme de sortir. En entrant dans la mansarde, elle savait exactement la question qu'il fallait poser.
-Qui sont mes parents?
L'homme ne répondit pas, ce qui eut l'effet d'agacer prodigieusement la jeune fille. Ne se démontant pas, elle répeta:
-Qui sont mes parents?
-Ils sont morts.
Le vieillard avait parlé d'une voix froide, a donner la chair de poule. Mais Elyannor n'avait pas peur.
-C'est faux. Ou sont-ils?
pas de réponse, mais un sourire glacial s'étira sur le visage ridé de l'homme.
Changeant d'angle, elle questionna:
-Qui m'a donné mon nom?
-C'est l'assassin de tes parents!
Le vieillard avait dit cela avec assurance, sur un ton mauvais, proche de l'hystérie.
-Tu mens !!! hurla Elyannor. pourtant, elle savait qu'il ne mentait pas. bien que mauvais, il ne mentait jamais.
Et jamais il n'avait parlé ainsi.
-C'est vrai et tu porte le nom de la mort!!! Il était hystérique.
A ce moment, Elyannor perçut comme un souffle ce qu'il fallait faire. Elle prononça ces paroles, très calme, avec une froide assurance:
-Tu es fou. Ma place n'est plus ici. Je ne veux pas mourir avant de vivre.
Une heure plus tard, Elyannor partit. Elle en avait assez des secrets, des mensonges. Elle voulait être libre.
Elle avait à peine 18 ans.


Elyannor vécut ensuite 2 ans de marche solitaire. Elle marchait toute la journée, d'abord dans les montagnes, puis vers le sud, en se présentant dans les villages comme annonyme. Elle se procura une carte de Gwendalavir, et entreprit de chercher sa voie. C'est sur cette recherche de vérité et de liberté que cette histoire s'arrête: Elyannor voulait et veut toujours trouver une place qui sera la sienne dans le monde, et savoir...

Une brise fraîche caressa le visage de la jeune fille, silhouette noire dans la nuit noire. Ses cheveux sombres fouettaient son viage fin. Elle avait 17 ans, peut-être 18. Un oiseau chanta.

Elle sourit.

Elle était libre.
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Elyannor Lev-Méïan
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